La parité dans le jeu vidéo : un défi à plusieurs vies !

50 % de joueuses, mais seulement 24 % de femmes dans les studios ? Pas besoin d’un bug pour comprendre que l’industrie du jeu vidéo a encore du chemin à faire. Dans l’émission Play Smart (mai 2025), Morgane Falaize (Women in Games France) et Anne Devouassoux (SNJV) ont sorti le joystick pour secouer les idées reçues.

Anne Dévouassoux, présidente du Syndicat National du Jeu Vidéo (SNJV).
Anne Dévouassoux, présidente du Syndicat National du Jeu Vidéo (SNJV).

« Les femmes jouent aux mêmes jeux que les hommes, des jeux exigeants, parfois violents ». Alors pourquoi sont-elles si peu nombreuses à coder le futur ?

La réponse est un combo : histoire du secteur masculinisé, manque d’encouragement familial (33 % des filles contre 61 % des garçons poussés vers le numérique), et stéréotypes tenaces. Résultat ? Les femmes sont souvent cantonnées à l’animation ou au design artistique, quand les métiers techniques restent en mode no girl’s land.

Mais attention, le jeu n’est pas terminé !

Parmi les power-ups bienvenus : l’initiative Tech pour Toutes, lancée par le gouvernement, vise à aider 10 000 jeunes filles à découvrir et rejoindre les métiers du numérique. Au programme : mentorat, ateliers collectifs et rencontres inspirantes avec des pros pour leur dire clairement : « Oui, toi aussi tu peux créer ton jeu vidéo ! »

Au total, pas moins de 65 % des entreprises mènent des actions concrètes pour plus d’égalité. Mention spéciale aux studios qui activent le cheat code « congés menstruels » (7,3 %, les vrais MVP)

Et si plus de femmes dans la création permettaient des jeux plus riches, plus authentiques ? « Des équipes diversifiées créent de meilleurs contenus », affirme Anne. On valide à 100 % ce boost de créativité.

Morgane Falaize, présidente de Women in Games France
Morgane Falaize, présidente de Women in Games France

Mais restons vigilants : des évolutions géopolitiques menacent l’XP durement acquise. Entre accusations de « wokisme » et pressions internationales, certains studios sont sous pression.

« C’est la minorité la plus bruyante, mais elle peut avoir un vrai impact », alerte Morgane. Alors on level-up tous ensemble pour un monde du jeu vidéo plus juste, fun et inclusif.

Game on !

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